3ème jour de voyage: Castillonnes, Villereal, Biron, Gavaudun, Tournon d'Agenais, Penne d'Agenais

Départ après le petit-déjeuner de chez Malory, pour Castillonnes, bastide juchée sur un éperon rocheux du XIIIs d’Alphonse de Poitiers entourée de remparts. C'est très paisible, il y a très peu de gens. On peut admirer tranquillement les éléments architecturaux:

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Ensuite, route vers la jolie bastide de Villereal. C'est en 1267 qu'Alphonse de Poitiers frère de St Louis fonde la bastide sur les bords du Dropt. La cité conserve encore une large halle sur piliers de bois surmontée par la mairie, la place à cornières, une église fortifiée et plusieurs maisons à colombage.

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La prochaine étape sera consacrée à une de mes activités favorites : les châteaux et les murailles!!! Le Château de Biron est installé sur une butte, il a été le cœur d'une grande exploitation seigneuriale. Du XII au XXs il a été la propriété d'une famille : Les Gontaut-Biron dont certains membres connurent la gloire, d'autres l'opprobre. Au début du XIIIs, Catholiques et Cathares se disputent la bâtisse. Durant la guerre de 100 ans, le château subit de nombreux  outrages aggravés par les exactions des grandes compagnies. C'est à la suite d'une de leur forfait que la tour anglaise fut endommagée par un violent incendie. A la fin du XVs, le château est rénové dans le renaissance italienne mêlé à un gothique tardif et flamboyant. Les travaux, longs et coûteux, ne sont pas achevés lorsqu'éclatent les guerres de religion. Charles de Biron, Maréchal de France, servit Henri IV. Se croyant mal récompensé de ses services, il conspire avec la Savoie et l'Espagne contre la France, il est capturé, condamné et décapité. Le château reste vide jusqu'au XVIIIs, le retour de la faveur royale permet de finir sa rénovation et sa décoration. D'autres rénovations sont entreprises au XIXs dans le style de Viollet le Duc. La juxtaposition est l'élément remarquable de ce monument. Il fut et il est encore un lieu de tournage de nombreux films. Le château est perdu dans la campagne et assure un dépaysement total.

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Je mets le cap sur le village de Gavaudun, installé dans une gorge étroite creusée par la Lède et qui constitue un passage naturel reliant les vallées du Lot à celles de la Dordogne. Il ne reste du château du XII-XIV qu’un donjon de 70m posé sur une barre rocheuse de 300 m de long et 40 m de hauteur qu'il épouse parfaitement.

Composé de 6 étages, il rappelle les silhouettes des châteaux cathares. Dès le Haut Moyen Age, la place forte de Gavaudun a été un lieu important de batailles et d'oppositions. Mais c'est au XIs qu'un château fort est érigé sur cet éperon rocheux. Une première fois assiégé et détruit par l'Evêque de Périgueux en 1165. Gavaudun fut re-construit sur les fondations de l'ancien château au début du XIIIs.  Situé à l'entrée de la Vallée de la Lède, il dominait le principal axe de circulation entre le Périgord et l'Agenais. Cette forteresse a successivement appartenue aux plus grandes familles du Sud-Ouest. En défendant leur cause, il a joué un rôle déterminant contre les Anglais.

Je déjeune sur place et je continue vers Tournon d'Agenais en s’arrêtant à Thézac pour visiter le vignoble du Vin du Tsar qui ne couvre que 40 ha. L’appellation a pour origine une commande passée par le Tsar Nicolas II qui fut reçu en visite  officielle par Armand Fallières, Président de la République Française de 1906 à 1913.

Le village possède une place des cornières, un beffroi avec son horloge lunaire.

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Avant de rentrer à Cancon, je fais une dernière halte au village médiéval de Penne d'Agenais qui fut fief des rois d’Angleterre puis victime des guerres de Religion. Cette ancienne place forte restaurée est devenue une cité d’artisans d’art. Depuis le sactuaire de Notre Dame de Peyragude, on a un très beau point de vue sur la vallée du Lot et le Haut Quercy. Maisons en colombages, portes fortifiées et ruelles pavées agrémentent la balade.

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L’ancienne bastide de Tournon d'Agenais fût fondée par Alphonse de Poitiers mais fortifiée par Edouard Ier d’Angleterre. Elle offre un site pittoresque avec son ancienne ligne de remparts sur lesquels se sont établies des maisons : la vue se porte sur une vallée cultivée de vigne et de maïs, coupée de rideaux d’arbres.